samedi 23 octobre 2010
Les larmes.
C'est si beau d'écouter Rubinstein au lieu du professeur Chanet, de se laisser aller à ne rien faire, à une heure où plus personne ne répond. Ils ne comprennent pas, comme c'est dur parfois, de faire comme si tout allait bien, d'aller jusqu'à les convaincre que je suis heureuse, que je ne peux que l'être. Ils ne comprennent pas ma peur de l'échec, cette peur viscérale qui me paralyse, ils ne comprennent pas comme l'idée même d'échouer me fait souffrir, m'angoisse.
dimanche 21 février 2010
vendredi 5 février 2010
Je verrai ses petits yeux grandir et ses petits pas galoper.
j'écoute des jolies choses, je lis les mots des autres et je rêve un peu,
je ne sais pas ce que je veux, mais je rêve un peu trop, des fleurs dans une cuisine, la bibliothèque de quand on sera grand.
j'ai retrouvé la lettre du mois d'octobre, derrière la pile de livres avec le bracelet en cuir, je n'ai même pas eu le courage de relire, je ne sais pas écrire. et pourtant j'ai tellement besoin de tes mots, j'ai tellement besoin de mots, que tu me dises que la vie est belle et qu'on écoute des jolies chansons, que tu me joues de la guitare et qu'on court sur les quais.
je veux relire le rouge et le noir, retrouver Mme de Rênal et Julien, je veux les jardins publics, le printemps et le prunier en fleurs. je veux la mer, le sable dans tes cheveux et te sauter dessus en criant. en attendant il y a la pluie, la musique un peu trop fort et le téléphone qui s'allume par à coups, les sablés de M. tout au fond du sac, le téléfilm débile de tout à l'heure. et le code buissonnier. et je n'ai aucune bonne raison.
je ne sais pas ce que je veux, mais je rêve un peu trop, des fleurs dans une cuisine, la bibliothèque de quand on sera grand.
j'ai retrouvé la lettre du mois d'octobre, derrière la pile de livres avec le bracelet en cuir, je n'ai même pas eu le courage de relire, je ne sais pas écrire. et pourtant j'ai tellement besoin de tes mots, j'ai tellement besoin de mots, que tu me dises que la vie est belle et qu'on écoute des jolies chansons, que tu me joues de la guitare et qu'on court sur les quais.
je veux relire le rouge et le noir, retrouver Mme de Rênal et Julien, je veux les jardins publics, le printemps et le prunier en fleurs. je veux la mer, le sable dans tes cheveux et te sauter dessus en criant. en attendant il y a la pluie, la musique un peu trop fort et le téléphone qui s'allume par à coups, les sablés de M. tout au fond du sac, le téléfilm débile de tout à l'heure. et le code buissonnier. et je n'ai aucune bonne raison.
mardi 2 février 2010
Et si je meurs demain.
pile tu gagnes, face tu meurs!
et si je meurs demain, les lettres de S. sont avec celles de B. dans la chambre du haut, placard de droite, bien au fond, derrière les valises, sac en tissu dans le grand carton. il en reste une planquée dans le tiroir de ma table de nuit, et une autre dans mon sac vert, troisième poche, avec la facture du photographe et le portrait d'Arthur Rimbaud. tu pourras y lire qui j'ai été et mieux comprendre qui je suis, ferme les yeux sur mes erreurs, n'ouvre pas le carnet bleu et ne pense pas aux mensonges, à toutes ces fois où j'ai fait - et je continue à faire - la fière, avec l'orgueil comme seul bouclier. tous ces silences, ces soupirs à la place des mots. et tu t'es bien moquée de moi finalement, tes murmures comme du vent à mon oreille. le pire, c'est peut-être d'y croire encore, de penser à si, d'espèrer. le retour, l'impossible, les jours heureux.
on a beau dire, écrire qu'il ne faut pas, on continue, je continue.
et si je meurs, les mots pour toi sont sur l'étagère de gauche.
et si je meurs demain, les lettres de S. sont avec celles de B. dans la chambre du haut, placard de droite, bien au fond, derrière les valises, sac en tissu dans le grand carton. il en reste une planquée dans le tiroir de ma table de nuit, et une autre dans mon sac vert, troisième poche, avec la facture du photographe et le portrait d'Arthur Rimbaud. tu pourras y lire qui j'ai été et mieux comprendre qui je suis, ferme les yeux sur mes erreurs, n'ouvre pas le carnet bleu et ne pense pas aux mensonges, à toutes ces fois où j'ai fait - et je continue à faire - la fière, avec l'orgueil comme seul bouclier. tous ces silences, ces soupirs à la place des mots. et tu t'es bien moquée de moi finalement, tes murmures comme du vent à mon oreille. le pire, c'est peut-être d'y croire encore, de penser à si, d'espèrer. le retour, l'impossible, les jours heureux.
on a beau dire, écrire qu'il ne faut pas, on continue, je continue.
et si je meurs, les mots pour toi sont sur l'étagère de gauche.
jeudi 28 janvier 2010
&tears.
et les sanglots, et la peur, l'angoisse d'échouer ou pire encore de ne pas réussir.
et toutes ces choses que l'on ne sait pas dire, tout ce manque que je crois combler mais qui me rattrape, au détour d'une remarque - pas méchante bien sûr, juste un peu trop piquante. toutes ces larmes que l'on contient pendant une heure entière, toutes ces larmes qui explosent. oui, c'est ça, une hémorragie interne, après la mauvaise chute. j'ai juste besoin qu'on croit en moi.
et toutes ces choses que l'on ne sait pas dire, tout ce manque que je crois combler mais qui me rattrape, au détour d'une remarque - pas méchante bien sûr, juste un peu trop piquante. toutes ces larmes que l'on contient pendant une heure entière, toutes ces larmes qui explosent. oui, c'est ça, une hémorragie interne, après la mauvaise chute. j'ai juste besoin qu'on croit en moi.
jeudi 21 janvier 2010
Amor avis advitam.
mardi midi, le soleil sur ma joue, dans ma main,
et le sourire dans les cheveux,
paquet de dragibus entamé,
et ces petites choses que je garde tout contre moi.
tous ces petits bouts de toi, cette peur d'oublier,
l'obsession du souvenir,
parce que je ne sais plus te dire combien je t'aime,
ai-je su un jour?
je ne sais plus sécher tes larmes,
mais j'ai nos rires dans la tête, tes yeux,
et le trait de crayon vert, juste au dessus.
et je ne t'oublierai pas.
et le sourire dans les cheveux,
paquet de dragibus entamé,
et ces petites choses que je garde tout contre moi.
tous ces petits bouts de toi, cette peur d'oublier,
l'obsession du souvenir,
parce que je ne sais plus te dire combien je t'aime,
ai-je su un jour?
je ne sais plus sécher tes larmes,
mais j'ai nos rires dans la tête, tes yeux,
et le trait de crayon vert, juste au dessus.
et je ne t'oublierai pas.
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