vendredi 22 mai 2009

On ne joue pas avec la nourriture.


on m'aurait donc menti toutes ces années?

vendredi 15 mai 2009

Depuis toi.

Je me parfume encore à 22h26, certainement complètement inutile, plus personne alentour. Recueils de poésie qui s'amassent autour de moi, Ponge, Rimbaud et Bonnefoy rivalisent. Sans compter sur Baudelaire et ses Fleurs du mal. Toujours pas fini Zulawski, j'aime l'atmosphère de ses films, anémiante à souhait certes, joyeuse esquisse de la souffrance humaine à laquelle se mêle la frénésie des passions. Certains trouveront ça malsain, à tort ; moi ça m'anéantit et me submerge. Et j'aime ça. Un mois hier, on essaie de ne pas trop y penser, comme un effort commun, on balaie d'une main les mauvais rêves et les éraflures du coeur ; on essaie, au moins. Je voudrais des oiseaux de papier dans les cheveux, fragiles, éphémères, mais vrais. Des nuages qu'on accroche au plafond, et les chansons de K. comme un rayon de soleil parisien au fond de la nuit, comme un sourire de plus. Je voudrais des oiseaux en tissu dans les cheveux, pour qu'ils vivent et s'éternisent comme sur la branche. Noirs, colorés, parsemés de fleurs et de liberty en tout genre.

même si le temps, même si le froid, le vent qui mort même si tu dors, même si le gris des nuages pâles, même si la pluie tombe, on ira


loin.