dimanche 11 octobre 2009

Little monster.

J'ai 188 mails non lus dans ma boîte de réception, merci facebook. Il ne tient qu'à moi de les supprimer, deux clics suffisent, et je voudrais bien être logée à la même enseigne, disparaître en moins de deux. Je pleure, ça n'a pas de sens, je ne suis rien d'autre qu'un petit monstre, et parfois je voudrais avoir eu le rôle de la salope, ç'aurait été plus simple. A présent, je suis seule avec mes doutes ; plus de main sur ma peau, dans mon dos, comme un garde-fou. Oui, c'est comme ça, c'est fini. Je cherche encore les mots, mais je ne sais plus écrire, je ne fais qu'aligner des phrases, des idées éparses, pour éviter d'oublier. Je n'y crois plus.

jeudi 8 octobre 2009

Ici commence ma vie de politicienne, merci les enfants.

Agir par impulsion, se présenter sur un coup de tête à midi zéro sept, vivre. Pour une fois, ne pas refréner ses élans, abandonner la peur et le ridicule ; devenir déléguée de classe. On aurait dit un jeu, comme s'il s'agissait de se vaincre soi-même, se surpasser.

mercredi 7 octobre 2009

On serrait l'amour, comme si on avait peur que ça finisse un jour.

Vendredi, c'était la première fois que papa venait me chercher à la sortie de l'école, la première fois en dix-sept ans. Ça semblait presque irréel de marcher côte à côte dans la rue, d'être deux. Encore une fois, les choses ont tellement changé, tu m'as tellement manqué ; mais j'ai fini par accepter, par me résigner à ton absence, à tous tes oublis et maladresses, aux promesses que tu ne tiens jamais, aux coups de fil que tu ne passes pas, à cette joyeuse indifférence du père pour l'enfant.