dimanche 21 février 2010
vendredi 5 février 2010
Je verrai ses petits yeux grandir et ses petits pas galoper.
j'écoute des jolies choses, je lis les mots des autres et je rêve un peu,
je ne sais pas ce que je veux, mais je rêve un peu trop, des fleurs dans une cuisine, la bibliothèque de quand on sera grand.
j'ai retrouvé la lettre du mois d'octobre, derrière la pile de livres avec le bracelet en cuir, je n'ai même pas eu le courage de relire, je ne sais pas écrire. et pourtant j'ai tellement besoin de tes mots, j'ai tellement besoin de mots, que tu me dises que la vie est belle et qu'on écoute des jolies chansons, que tu me joues de la guitare et qu'on court sur les quais.
je veux relire le rouge et le noir, retrouver Mme de Rênal et Julien, je veux les jardins publics, le printemps et le prunier en fleurs. je veux la mer, le sable dans tes cheveux et te sauter dessus en criant. en attendant il y a la pluie, la musique un peu trop fort et le téléphone qui s'allume par à coups, les sablés de M. tout au fond du sac, le téléfilm débile de tout à l'heure. et le code buissonnier. et je n'ai aucune bonne raison.
je ne sais pas ce que je veux, mais je rêve un peu trop, des fleurs dans une cuisine, la bibliothèque de quand on sera grand.
j'ai retrouvé la lettre du mois d'octobre, derrière la pile de livres avec le bracelet en cuir, je n'ai même pas eu le courage de relire, je ne sais pas écrire. et pourtant j'ai tellement besoin de tes mots, j'ai tellement besoin de mots, que tu me dises que la vie est belle et qu'on écoute des jolies chansons, que tu me joues de la guitare et qu'on court sur les quais.
je veux relire le rouge et le noir, retrouver Mme de Rênal et Julien, je veux les jardins publics, le printemps et le prunier en fleurs. je veux la mer, le sable dans tes cheveux et te sauter dessus en criant. en attendant il y a la pluie, la musique un peu trop fort et le téléphone qui s'allume par à coups, les sablés de M. tout au fond du sac, le téléfilm débile de tout à l'heure. et le code buissonnier. et je n'ai aucune bonne raison.
mardi 2 février 2010
Et si je meurs demain.
pile tu gagnes, face tu meurs!
et si je meurs demain, les lettres de S. sont avec celles de B. dans la chambre du haut, placard de droite, bien au fond, derrière les valises, sac en tissu dans le grand carton. il en reste une planquée dans le tiroir de ma table de nuit, et une autre dans mon sac vert, troisième poche, avec la facture du photographe et le portrait d'Arthur Rimbaud. tu pourras y lire qui j'ai été et mieux comprendre qui je suis, ferme les yeux sur mes erreurs, n'ouvre pas le carnet bleu et ne pense pas aux mensonges, à toutes ces fois où j'ai fait - et je continue à faire - la fière, avec l'orgueil comme seul bouclier. tous ces silences, ces soupirs à la place des mots. et tu t'es bien moquée de moi finalement, tes murmures comme du vent à mon oreille. le pire, c'est peut-être d'y croire encore, de penser à si, d'espèrer. le retour, l'impossible, les jours heureux.
on a beau dire, écrire qu'il ne faut pas, on continue, je continue.
et si je meurs, les mots pour toi sont sur l'étagère de gauche.
et si je meurs demain, les lettres de S. sont avec celles de B. dans la chambre du haut, placard de droite, bien au fond, derrière les valises, sac en tissu dans le grand carton. il en reste une planquée dans le tiroir de ma table de nuit, et une autre dans mon sac vert, troisième poche, avec la facture du photographe et le portrait d'Arthur Rimbaud. tu pourras y lire qui j'ai été et mieux comprendre qui je suis, ferme les yeux sur mes erreurs, n'ouvre pas le carnet bleu et ne pense pas aux mensonges, à toutes ces fois où j'ai fait - et je continue à faire - la fière, avec l'orgueil comme seul bouclier. tous ces silences, ces soupirs à la place des mots. et tu t'es bien moquée de moi finalement, tes murmures comme du vent à mon oreille. le pire, c'est peut-être d'y croire encore, de penser à si, d'espèrer. le retour, l'impossible, les jours heureux.
on a beau dire, écrire qu'il ne faut pas, on continue, je continue.
et si je meurs, les mots pour toi sont sur l'étagère de gauche.
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