tu sais, je ne sais plus vraiment quoi penser, je ne sais plus vraiment quoi écrire.
les mots ne sortent plus, et pourtant, je passe des heures à t'écrire des lettres imaginaires, les yeux fixant inlassablement le plafond, comme les gens qui vont bientôt mourir.
il y a les regrets, les remords, toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, toutes ces choses restées au fond de moi, mille fois niées et démenties, il y a les larmes que je ne verse plus, les larmes qui s'enfoncent, l'amertume des silences et le gouffre de tes absences, les souvenirs qui restent. je ne sais plus quoi faire de toi, et parfois je voudrais pouvoir mourir, pour ne pas avoir à te perdre.
il y a cette enfance après laquelle je ne sais plus courir, ce petit frère que je n'aime pas, ce droit que je m'octroie, comme les deux grands. et tu ne te rends même pas compte, de comme c'est dur, de toujours avoir à tenir le rôle de la fille cachée et mal-aimée.
est-ce que c'est mieux comme ça, est-ce que c'est mieux ainsi ?
mardi 8 décembre 2009
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(courage)
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