mercredi 30 décembre 2009
A quoi ça sert de regarder derrière soi quand on veut aller de l'avant?
Laisse-moi te dire comme j'en ris ; je ne me souviens plus de toutes ces choses que j'ai connu de toi, la date de ton anniversaire, le son de ta voix, le prénom de ton frère, j'ai tout oublié. J'ai beau essayer de me souvenir, ça ne revient pas. K. disait, le temps n'est du côté de personne, ne reste pas là, on ne reste pas à pourrir parmi les choses mortes. Toutes ces choses que j'ai fini par oublier, quand tu m'as oubliée. Toutes ces choses qui s'effacent, j'ai seché mes larmes mais gardé l'amertume, l'amertume des ruptures, des abandons. Peut-être qu'il faudrait que j'arrête de vivre aussi vivement, à la vie à la mort, rien d'autre. J'ai toujours été comme ça, toujours beaucoup trop excessive. Combien de fois ai-je voulu changer, devenir raisonnable, aimer un peu moins, un peu mieux, mais je ne suis bonne qu'à ça je crois. Je croise doucement les doigts, pour que ça dure, oui, que ça dure, pour une fois.
mardi 15 décembre 2009
Je ne sais même plus ce que j'attends.
Et je suis là à écouter Tiersen un peu trop fort, un peu trop tard peut-être.
mardi 8 décembre 2009
Tu m'emmènes avec toi?
tu sais, je ne sais plus vraiment quoi penser, je ne sais plus vraiment quoi écrire.
les mots ne sortent plus, et pourtant, je passe des heures à t'écrire des lettres imaginaires, les yeux fixant inlassablement le plafond, comme les gens qui vont bientôt mourir.
il y a les regrets, les remords, toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, toutes ces choses restées au fond de moi, mille fois niées et démenties, il y a les larmes que je ne verse plus, les larmes qui s'enfoncent, l'amertume des silences et le gouffre de tes absences, les souvenirs qui restent. je ne sais plus quoi faire de toi, et parfois je voudrais pouvoir mourir, pour ne pas avoir à te perdre.
il y a cette enfance après laquelle je ne sais plus courir, ce petit frère que je n'aime pas, ce droit que je m'octroie, comme les deux grands. et tu ne te rends même pas compte, de comme c'est dur, de toujours avoir à tenir le rôle de la fille cachée et mal-aimée.
est-ce que c'est mieux comme ça, est-ce que c'est mieux ainsi ?
les mots ne sortent plus, et pourtant, je passe des heures à t'écrire des lettres imaginaires, les yeux fixant inlassablement le plafond, comme les gens qui vont bientôt mourir.
il y a les regrets, les remords, toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, toutes ces choses restées au fond de moi, mille fois niées et démenties, il y a les larmes que je ne verse plus, les larmes qui s'enfoncent, l'amertume des silences et le gouffre de tes absences, les souvenirs qui restent. je ne sais plus quoi faire de toi, et parfois je voudrais pouvoir mourir, pour ne pas avoir à te perdre.
il y a cette enfance après laquelle je ne sais plus courir, ce petit frère que je n'aime pas, ce droit que je m'octroie, comme les deux grands. et tu ne te rends même pas compte, de comme c'est dur, de toujours avoir à tenir le rôle de la fille cachée et mal-aimée.
est-ce que c'est mieux comme ça, est-ce que c'est mieux ainsi ?
lundi 7 décembre 2009
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