mercredi 7 octobre 2009
On serrait l'amour, comme si on avait peur que ça finisse un jour.
Vendredi, c'était la première fois que papa venait me chercher à la sortie de l'école, la première fois en dix-sept ans. Ça semblait presque irréel de marcher côte à côte dans la rue, d'être deux. Encore une fois, les choses ont tellement changé, tu m'as tellement manqué ; mais j'ai fini par accepter, par me résigner à ton absence, à tous tes oublis et maladresses, aux promesses que tu ne tiens jamais, aux coups de fil que tu ne passes pas, à cette joyeuse indifférence du père pour l'enfant.
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